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Nouveauté | Paru en 2025 |
LES BOUTIERES EN HISTOIRE N°18
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COLLECTIF192 pages - 60 illustrations - Format : 165X240 - 23.00 €PARUTION AVRIL 2025 |
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Le pays des Boutières ne cesse de nous surprendre dans son histoire. C’est ce que les auteurs du Comité d’études et de recherches historiques des Boutières tentent de rappeler dans cette 18ème publication. Alain Amsellem rend hommage à Max Imbert très impliqué dans la vie associative de Saint-Martin-de-Valamas. Son décès subit laisse un profond vide notamment dans l’association patrimoniale de « Les Amis de Rochebonne ». Philippe Radal, président de la Société des amis du musée de l’ordre de la Libération rappelle le souvenir de Rémy Roure, grand résistant et ami du général De Gaulle. Rémy Roure fut aussi un journaliste reconnu d’abord au journal Le Temps puis au Monde et au Figaro.. Alain Amsellem évoque la carrière du docteur Joseph Zwiebel, juif roumain, réfugié à Saint-Agrève en 1942. Médecin de la Résistance, il est connu sous le nom de lieutenant Nabuque et sera victime d’un bombardement alors qu’il se rendait auprès de blessés du Maquis. Georges Vignal et Jean-Marc Rochette nous conduisent dans la région du Mézenc au terroir de Médilles. Des documents du XVe au XVIIIe concernent des baux emphytéotiques à l’époque où la seigneurie de Borée-Contagnet était détenue par les seigneurs de Tournon-La Chèze.et plus tard par les seigneurs de Truchet. Pascal Breugelmans raconte l’histoire du moulinage de la Neuve situé sur la commune de Marcols-les-Eaux. L’auteur porte un regard contemporain sur ce patrimoine unique, mémoire vivante de cette industrie. Roger Dugua présente deux états du mobilier du château de Rochebonne au XVIe siècle. L’auteur ajoute un troisième état effectué en 1763 alors que le château n’est plus que ruine après avoir subi les injures du temps. Jacques Nury a étudié, l’étendue du domaine de Rochebonne et les difficultés d’entente entre le marquis de Rochebonne, ses hommes d’affaire et ses fermiers. Terriers et compoix étaient souvent source de conflit en ce XVIIIe siècle. Roger Dugua évoque le château de la Motte et ses seigneurs, bienfaiteurs du Cheylard au XVIIe siècle. L’auteur complète cette étude en rapportant des anecdotes sur la tenue des États du Vivarais au Cheylard ou encore la période de la Révolution française. Alain Amsellem nous invite à un voyage dans la Nouvelle France où en 1663, Louis XIV et Colbert décident de transformer ce territoire en colonie royale. L’auteur dresse la liste des soldats boutiérots qui furent les pionniers de cette expédition militaire au Québec. Christophe Étiévant aborde l’histoire sociale sur les cheminots des CFD en évoquant la vie des agents du service de la Voie et celle des agents de l’Exploitation, leurs conditions de travail, à une époque où les hivers étaient particulièrement rigoureux sur le Plateau. Le Comité d’histoire espère que cette 18e publication de Les Boutières en histoire trouvera bon accueil auprès des lecteurs ardéchois et de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de notre territoire. |
N°ISBN : 9782911584893 | L'édition luxe n'est plus disponible
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-EXTRAIT- |
La Neuve de Marcols A l'initiative d'Hercule Giraud, moulinier de son état, le moulinage fut construit en 1860.Il se situe en centre bourg de Marcols. La porte de l'usine s'ouvre et apparaît l'escalier d'une seule volée, sans palier, sans repos, avec ses nez de marches, ses marches, ses contremarches invisibles, sa pente vertigineuse, sur un limon d'aspect aussi solide que la structure du bâtiment. Dans ces usines, le rythme du travail est imposé par la lenteur des machines, elles-mêmes uniquement animées par l'énergie hydraulique. Ce rythme saccadé, souvent irrégulier, oblige les ouvrières à de longs moments d'attente lorsque le fil "monte" correctement. C’est un lieu chargé d’histoire, où l’écho des machines résonne encore. L’installation du monocylindre Gardner, en 1923, a marqué un tournant décisif dans l’histoire du moulinage.Jusqu’à cette date, la seule source d’énergie motrice, depuis 1860, était l’eau de la rivière, via l’énergie hydraulique. Cependant, cette force vitale se tarissait durant la période de l’étiage, de juin à fin septembre, privant le moulinage de son activité. L’arrivée du moteur diesel Gardner a donc changé la donne. Ce moteur, logé dans un petit local spécialement aménagé à l’extrémité du bâtiment, sur une parcelle du potager sacrifiée pour l’occasion, a redonné vie à la machinerie. L'usine arrêtera définitivement ses activités en 1967. |
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