Detail du livre : TRAINS A VAPEUR ET AUTORAIL EN ARDECHE ET HAUTE LOIRE - TOME I
Epuisé Paru en 1998

TRAINS A VAPEUR ET AUTORAIL EN ARDECHE ET HAUTE LOIRE - TOME I
Histoire et anecdotes des Chemins de Fer Départementaux (C.F.D.)

Guy Dürrenmatt - Roger Dugua

244 pages - 180 illustrations - Format : 210x297 - 32.50 €

 
Couverture du livre : TRAINS A VAPEUR ET AUTORAIL EN ARDECHE ET HAUTE LOIRE  - TOME I

L'histoire de cette formidable aventure écrite par Guy Dürrenmatt, ancien cheminot et Roger Dugua, nous invite à une traversée passionnante dans le temps à la découverte d'un passé d'où ressurgissent des images fortes, parfois émouvantes qui se mêlent avec bonheur au récit et aux nombreuses anecdotes savoureuses.
Des études préliminaires à l'exploitation des lignes, en passant par la construction des nombreux ouvrages d'art et par les accidents parfois dramatiques, des évolutions techniques à la fermeture définitive en 1968, mais aussi les perspectives d'avenir du tourisme ferroviaire.
C'est l'histoire d'une véritable épopée qui nous est contée...
Alors, en voiture et bon voyage...
N°ISBN : 9782911584145
L'édition luxe n'est plus disponible

-EXTRAIT-
 
Études et projets de la voie ferrée du Vivarais
En 1872, le premier projet présenté par une société d’études parisienne proposait la création de trois lignes.
- La première de Privas, desservi depuis 1862 par le P.L.M. à Besseges dans le Gard, par le col de l’Escrinet et la ville d’Aubenas.
- La seconde de La Voulte-sur-Rhône au Cheylard par la vallée de l’Eyrieux
- La troisième de Tournon-sur-Rhône au Puy-en-Velay par La Louvesc (petite ville religieuse où l’on venait alors de fort loin pour honorer Saint Régis.
Les trois nous intéressant portaient :
Le n°134 de La Voulte-sur-Rhône à Yssingeaux par ou près Le Cheylard
     le n°135 de Tournon-sur-Rhône à la ligne 134 (sans préciser le point de rencontre.
Le n°136 d’Yssingeaux à la ligne P.L.M. Firminy-Le Puy-en-Velay
En 1881, après une étude très complète, le devis de ces trois lignes proposées aux normes P.L.M., (écartement des rails 1m43, courbe minimum 250 mètres et déclivité maximum de 25 %, 2.5 millimètres par mètre), atteignait la somme de 67 millions de francs.
Construction des lignes du premier réseau
La Compagnie C.F.D. commença aussitôt les travaux de construction des trois lignes concédées.
Les entreprises adjudicatrices des différents lots de travaux, embauchèrent près de mille ouvriers répartis sur les différents chantiers des voies à construire.
Si les modestes salaires de ces ouvriers, pour la plupart manœuvres, furent bénéfiques pour l’économie de la région, la présence parmi eux d’inconnus venus des cantons et départements proches, amena quelques perturbations.
En 1914, dans un article traitant de la construction du chemin de fer de Lalevade au Puy et des dangers moraux redoutables qu’amènerait l’arrivée d’un grand nombre d’ouvriers étrangers, de nomades et de fabricants, le journal ardéchois L’impartial du 27 juin 1914 rendait hommage aux cantons des Boutières qui “ grâce à leur bon esprit, à la solidité de leurs cadres et au zèle de leur clergé avaient échappé en majeure partie aux périls amenés par la construction de la voie ferrée Le Cheylard - Saint-Agrève ”.

IMPRIMER