Detail du livre : FOIRES ET MARCHES EN ARDECHE ET HAUTE-LOIRE
Paru en 2005

FOIRES ET MARCHES EN ARDECHE ET HAUTE-LOIRE
HISTOIRE ET ANECDOTES

Guy Dürrenmatt - Roger Dugua

216 pages - 220 illustrations - Format : 210x297 - 19.50 €
PRIX EN BAISSE - (32,50) 19,50 €
 
Couverture du livre : FOIRES ET MARCHES EN ARDECHE ET HAUTE-LOIRE

Les foires et marchés en Ardèche et Haute-Loire se développent à partir du XVe siècle,au XIXe leur nombre augmente.
Ce sont des lieux de rencontre et d’échange.
Les marchés hebdomadaires sont destinés aux produits locaux.
Les foires elles, durent parfois plusieurs jours :
- foire grasse de Saint-Agrève, Tence, Yssingeaux, Brioude,Le Puy,
- foire aux chevreaux de Saint-Félicien, foire aux chevaux de Fay-sur-Lignon et Pradelles,aux oignons de Tournon,
- foire aux fruits d’Andance et Saint-Péray, de la louée à Saint-Martin de Valamas et Annonay, de la Saint André au Cheylard,Saint Antoine à Aubenas,
- foire de la châtaigne à Saint-Pierreville, des pommes de terre à Privas,
- foire des sabots à Lamastre…
Un livre passionnant, où histoire et anecdotes se mêlent et font revivre pour nous les foires et les marchés, lieu de rencontre et d’échange, des origines à nos jours.
N°ISBN : 9782911584206
Disponible en luxe : 75.00 €

-EXTRAIT-
 
     Le soir, les cochons invendus regagnaient leurs charrettes et au pas lent de la paire de vaches qui les tractaient, ils retrouvaient leurs auges. La semaine suivante leur promenade recommencerait, en attendant, « il fera du lard », qui facilitera sa vente.
     Depuis des siècles et encore en ces années là, dans tout le Vivarais et le Velay, les porcs gras étaient à l’honneur. Saindoux et lard étaient indispensables à la cuisson et à l’alimentation.
     Michel Carlat dans le livre L’Ardèche écrit :
     «Pour les gens qui vivaient dans des fermes dispersées souvent éloignées du bourg, et qui subissaient chaque année ou presque de longues périodes enneigées, venteuses et froides, rendant peu agréables et même difficiles les rapports de voisinage, il n’existait que deux occasions de rencontre générale venant rompre la monotonie des jours et l’isolement : la messe ou le culte et le marché, ou mieux la foire.
     Tous allaient quoiqu’il arrive à l’église pour les grandes fêtes religieuses et au bourg pour les grandes foires. On allait aux marchés et aux foires avant tout par besoin de rencontrer des gens, d’échanger des nouvelles, de parler.
     C’était une habitude, un rite comme celui qui menait à l’église ou au temple.»

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