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Paru en 2009 | |
YISSINGEAUX AU FIL DU TEMPS
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GEORGES LEZOTRE144 pages - 120 illustrations - Format : 165x240 - 24.30 € |
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Après « Yssingeaux d’hier et d’aujourd’hui » paru en 2000, Georges Lezotre propose :
Yssingeaux au fil du temps, Visages d’hier et d’aujourd’hui.
De « tsarèirou » en chemin de traverse, à la rencontre des gens et de quelques « histoires écoutées aux portes de la légende », l’auteur nous invite à ouvrir les tiroirs du temps et à feuilleter les albums souvenirs… Comment oublier les mines réjouies des amicales, celles de la vie associative et du bon voisinage ?... Les physionomies animées par la ferveur récréative ou la fibre sportive ?... Qui se souvient encore des silhouettes des faubourgs, acteurs de la vie quotidienne des quartiers ?... Ou encore de ces figures villageoises symboles de l’attachement aux racines ? Ce livre est un authentique miroir du passé yssingelais. L’évocation de tranches de vie et de morceaux de chronique locale permet d’immortaliser avec bonheur une multitude de visages, d’en fixer les traits, les contours et les sourires... Et puis,n’est-ce pas également faire œuvre de conservation du patrimoine que de se remémorer les sobriquets du pays des sucs, véritables reflets de la vie de tous les jours ? Page après page, cet ouvrage passionnant nous invite avec humour et sensibilité à une balade au fil du temps. Pour mémoire tout simplement. |
N°ISBN : 9782911584305 | Disponible en luxe : 57.20 €
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-EXTRAIT- |
L’itinéraire est d’abord celui d’un quotidien de personnages qui font battre le cœur d’amicales et d’associations en tous genres.
Pour ces chapelles de circonstance, vivre à l’Yssingelaise s’affirme souvent autour de la table. La fourchette a toujours été ici un bon prétexte pour affirmer son existence ! Ces agapes ont permis de cultiver une institution spécifique: la dégustation de "double". Il s’agit d’un mot typiquement yssingelais pour désigner une préparation d’abats et gras-double dégustée autrefois les bons matins d’hiver, généralement les jours de marché, de foire ou de fêtes carillonnées. Le met, roboratif à souhait, permettait aux gens des campagnes de se ravigoter après une longue marche dans la neige et le froid… Les maquignons et les marchands, et d’une façon générale tous les Yssingelais, avaient bien humé eux aussi la bonne recette pour se requinquer ! C’est ainsi qu’un culte fraternel s’est installé : une tradition qui se maintient en ce début de troisième millénaire avec des périodes plus propices que d’autres, malgré la multiplication de nouveaux centres d’intérêts. Il concerne encore des centaines de convives à la mauvaise saison, de fin novembre jusqu’au début du printemps. La « double » suivie des saucisses et de la brioche, la vraie, l’yssingelaise, a souvent constitué le morceau de résistance matinal des ordres du jour de quelque assemblées générales! Ce credo en quelque sorte, est l’objet du petit tour d’horizon illustré, à des époques distinctes, pour des générations et des amicalistes de tout poil, des personnages regroupés sous une même bannière par un point commun : classe d’âge, corps de métier, lien professionnel, prénom… Quand il ne s’agit pas d’une particularité physique… Au bout du compte et autour des tables, les mines se sont dévoilées. Toujours réjouies ! En voici pêle mêle tout un cortège. |
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