Antonella Sardone, âgée de dix ans, et Giovanni son père, traqué comme opposant politique, doivent fuir leur Piémont natal.
A pied,ils franchissent les Alpes sur le dos de leur mule, ils emportent vers le Vivarais quelques maigres trésors de leur vie passée.
Au terme de leur voyage, ils arrivent en Ardèche, dans un village où le châtaigner et le mûrier assurent aux paysans l’essentiel de leur richesse.
Grâce à toutes les occupations liées à la soie et à leur pratique de l’occitan, Antonella et son père s’intègrent.
Antonella grandit, elle apprend à lire et à écrire et, comme la plupart des paysannes de son âge, à dévider les cocons…
Dans ce Tome II, nous retrouvons Antonella qui commence sa vie laborieuse de petite ouvrière dans les moulinages de soie.
D'une amitié bientôt teinté d'un sentiment amoureux entre Félix Pradal et Antonella naitra un enfant. Félix mourra trop tôt.
Grâce à son courage et à l’affection des siens, elle relèvera la tête et saura saisir toutes les opportunités.
Ses qualités d’ouvrière, ses aptitudes à la lecture et au calcul, lui permettront d’obtenir la confiance d’un moulinier, Augustin Labalme. Veuf, celui-ci lui proposera de devenir son épouse et de le seconder pour diriger le moulinage.
Le destin semble enfin avoir conduit Antonella dans une zone paisible et claire… Pour combien de temps ?
Dans ce dernier tome de la trilogie d'Antonella Sardone, notre héroïne découvre des mondes nouveaux.
Devenue Madame Labalme, elle aime toujours aller de l'avant et si elle n'a plus à surveiller tavelles et roquets devant une banque, elle est parfaitement capable de diriger un atelier.
Et même de se lancer dans des projets très hardis avec des tisserands lyonnais...

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